studio-théâtre
vitry


Il commence par délaisser le violon dès son plus jeune âge. Après un léger tâtonnement il se tourne vers la guitare. Instrumentiste aux côtés de nombreux improvisateurs et musiciens de la musique dite contemporaine ou rock, il croise Didier Aschour, Kristof K Roll, Rys Chattam... Il rencontre aussi la composition au travers de diverses formations avec lesquelles il édite quelques disques (Les fourmis meurent aussi, Fonetik, Prosodie). En 2005 il se met à écrire des musiques de scène pour le théâtre en rencontrant Alain Béhar et le documentaire avec Virgile Loyer et Damien Mac Donald ou la danse, et travaillera notamment avec Eric Ouzelot, Viviane De Muynck, Catherine Boskowitz, Denis Lavant, Dieudonné Niagouna... Il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture pour la scène et des collaborations musicales dans de nombreux styles.

Plasticien, enseignant, chercheur, développeur, web-designer, né en 1973 à Nancy. Successivement diplômé de l'Université de Paris VIII, de la Villa Arson, de l'École d'art d'Aix-en- Provence, son passage par ces Écoles ouvre une série d'études et de réflexions personnelles sur les pratiques et les outils numériques en partant du code, des langages et des environnements informatiques, comme support hybride de création et de translation du réel vers une forme poétique (image, vidéo, son, flux). De cette pratique des nouveaux médias, couplée à la connaissance des technologies réseaux, des bases de données et des langages hypermédias, il est amené à enseigner les arts plastiques à l'Université Paul Valéry (Montpellier), en master professionnel "Création Numérique" à l'Université Aix-Marseille, et à animer de nombreux workshops ou suivi de projets à L'École Nationale des Arts Décoratifs (Paris) et l'École Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence.
En parallèle, depuis 2005, dans l'idée de faciliter l'enseignement de la programmation et d'enrichir les expériences technologiques dans les cursus artistiques, il mène un travail de développement d'outils open-source d'analyse et traitement de l'image en temps réel, de transport de données géo-localisées sur le réseau, d'interfaces sur supports mobiles et électroniques. Par extension, il entame une série de collaborations pluridisciplinaires, entre créations et performances live pour le théâtre (Alain Béhar), la danse (Young-ho Nam, cie l'Imparfait), la musique électronique (eriKm) ou improvisée (Barre Phillips, Catherine Jauniaux) et intègre en 2011 le monde de la recherche au sein du laboratoire de Recherches en Arts audio Locus Sonus.

Après avoir étudié la peinture et le théâtre à Genève, elle participe à des performances (centre d'art contemporain de Genève) et à des expositions collectives (Musée Rath Genève, Galerie Ziegler Zurich) . Elle suit des cours de cinéma à Paris, puis s'intéresse au roman-photo, elle en réalise trois qui paraissent dans le journal “Libération" et dans la revue "Gai-Pied". Au milieu des années 1980, elle vit et travaille 3 ans à New-York, rencontre l'artiste vidéaste Michael Smith et la photographe Nan Goldin. Elle réalise avec Isobel Mendelson le court métrage New-Jersey, the promise land qui sera projeté à "L'Anthology Film Archives" (Jonas Mekas) à New York, et à la galerie "white Chapel" à Londres. En 1991 elle crée, pour Ged Marlon, la scénographie de Tous en Ligne au Théâtre Paris-Villette. Depuis elle conçoit des scénographies et des installations vidéo. Au théâtre elle a travaillé entre autre pour Marie-Christine Soma (Mc93 Bobigny, Théâtre de la Colline, Studio-Théâtre de Vitry), François Rancillac (Opéra Nantes - Angers), Alain Béhar (Bois de L’Aune - Aix, La Vignette - Montpellier) Lisa Rosenberg (Mica Danse), Marie Louise Bishofberger (Mc93 Bobigny), Nicolas Le Riche (Opéra National Paris), Daniel Jeanneteau (TGP Saint Denis), Jean Claude Gallotta (Théâtre National de Chaillot), Béatrice Houplain (Théâtre de la cité Internationale), Michel Cerda (TGP Saint André les Vergers), compagnie Tempestant Marseille, Ged Marlon (Théâtre Paris-Villette).
Pour des expositions, "le Grand Lyon" et "Usine Menier" à Noisiel, elle crée les luminaires, en collaboration avec Marie-Christine Soma, de l'exposition "il était une fois la fête foraine" (Grande Halle de La Villette). Elle poursuit en parallèle un travail plus personnel, et réalise avec Hélène Hazera Ce soir le veilleur est une femme, documentaire sur la chanteuse Nicole Louvier. Elle collabore avec la photographe Nan Goldin, pour la réalisation et la scénographie de l’installation Sœurs Saintes Sibylles, triptyque projeté en la chapelle Saint-Louis de la Salpetrière à Paris, Festival d’Automne 2004 et Rencontres d’Arles 2009.

Il se forme auprès de Claude Régy. À partir de 1993 iI cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. Il créé Boltanski/Interview d’après l’émission de France Culture « Le bon plaisir de Christian Boltanski par Jean Daive » puis Récits/Reconstitutions, spectacle de récits, au Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis en 1998.
En 2003, il met en scène un récit de Erri de Luca Non ora, non qui/ Pas maintenant, pas ici. Il poursuit son travail sur les récits avec Compositions, sortie de résidence à Ramdam en 2009.
Il met en scène plusieurs projets avec Nicolas Bouchaud : La loi du marcheur (entretien avec Serge Daney) en 2010, Un métier idéal de John Berger en 2013, Le Méridien de Paul Celan en 2015 et Maîtres Anciens de Thomas Bernhard en 2017.
Il crée en 2012 Qui vive, un spectacle conçu avec le magicien Thierry Collet qu’il retrouve pour Dans la peau d’un magicien en 2017.
Il collabore avec d’autres artistes comme les chorégraphes Sylvain Prunenec et Loïc Touzé, le concepteur son Manuel Coursin, le poète sonore Anne-James Chaton, l’acteur-metteur en scène Simon Gauchet.
La pédagogie tient une place importante dans son travail. Il anime régulièrement des ateliers récits, notamment à l’École du Théâtre National de Bretagne, à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, à l’ESAD de Paris, à l’École du Jeu, au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, au Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne. Il a proposé des ateliers récits à l’étranger, à Buenos Aires en Argentine et à Santiago du Chili.

Elise Garraud est née en 1978 à Lyon. Elle se forme à l'administration de l'art (Universités Lyon 2 et Dijon-Diderot), à la couture (CAP tailleur, transmission en atelier-Comédie Française), et étudie la relation art et technique (Master 2 recherche, Université Paris 1 - École des arts de la Sorbonne).
Elle s'associe au déploiement de la compagnie Arnica/Emilie Flacher, coordonne le lieu ramdam, et co-conçoit la Revue Incise.
Elle mène un travail de création autour de la couture et du vêtement : pour le théâtre et la danse elle travaille avec Alain Béhar, François Tizon, Sébastien Derrey, Sandra Iché, Vincent Weber, Céline Dauvergne, Stéphanie Moitrel, Alexandra Vuillet, et propose pour le quotidien des vêtements isolés et des pièces de tailleur sur mesure.

Diane Guérin débute sa formation dans le spectacle en 2008 en intégrant le CFA du spectacle vivant régie lumière au CFPTS en apprentissage à la Colline - Théâtre National. Elle intègre ensuite la section régie technique du groupe 40 au TNS. Sortie d’école en 2013, elle travaille depuis comme éclairagiste, assistante, régisseuse lumière au sein de plusieurs compagnies et fait des interventions d’initiations à la lumière dans différent cadre.
Suite à sa rencontre avec l’éclairagiste Marie-Christine Soma, elle l’accompagne sur de nombreuses créations et assure la régie lumière pour leur tournée.
Au cours de son parcours elle a travaillé notamment avec Laurent Gutmann, Karim Belkacem, Guillaume Mika, Martial Di Fonzo Bo, Maxime Contrepois, Gaël Baron et Laurent Zizerman , Julian Blight, Jacques Vincey, Salia Sanou, François Rancillac, Michel Cerda, Rocio Berenguer.
En 2018, elle travaille huit mois au Théâtre des Quartiers d’Ivry puis à l’automne elle rejoint la tournée de Tous des oiseaux de Wajdi Mouawad ; elle prépare différentes créations lumière pour 2019/2020.

Elle est scénographe et costumière. Elle est diplômée de l’ENSAD de Paris en 2013. Elle a débuté au Théâtre du Peuple de Bussang et aux côtés de Clara Schwartzenberg autour de l’écriture contemporaine du Caucase. Elle collabore avec de jeunes scénographes pour monter des performances et des expositions, notamment à la nuit blanche de Bruxelles 2014 et dans le 93, dernièrement à Paris Face Caché 2017. Elle rencontre Marguerite Bordat en 2011 avec qui elle partage les pratiques du costume et de la scénographie. Elle l’assiste pour la création de Rabah Robert de Lazare, puis pour Pauvreté, Richesse, Homme et Bête, mis en scène par Pascal Kirsch. Avec eux elle signe la scénographie et les costumes de Gratte-Ciel de Sonia Chiambretto en 2016 et de La Princesse Maleine de Maurice Maeterlinck en 2017.

Formé comme comédien au conservatoire de Tours puis à l’école Parenthèses de Lucien Marchal, Pascal Kirsch joue d’abord sous la direction de Marc François. Très vite, il se place de l’autre côté du plateau et assiste les metteurs en scène Bruno Bayen, Thierry Bedard et, au cours de stages, Claude Régy. Il monte son premier spectacle, en 2001, Le Chant de la Meute à partir de textes de Büchner et de Celan. En 2003, il fonde au Mans, avec Bénédicte Le Lamer, la compagnie pEqUOd qu’il dirige jusqu’en 2010, créant entre autres Tombée du jour, Mensch et Et hommes et pas. Pascal Kirsch dirige ensuite Naxos-Bobine, un lieu pluridisciplinaire à Paris. De 2014 à 2016, il fait partie du Collectif des quatre chemins, terrain d’expérimentation et de laboratoire hors production initié par le Centre dramatique national La Commune d’Aubervilliers. En 2015, il met en scène le poème dramatique de Hans Henny Jahnn Pauvreté, Richesse, Homme et Bête. Il intervient dans des écoles – Théâtre national de Bretagne à Rennes, Ensad de Montpellier et l’Ensad de Paris dont il a signé la mise en scène de sortie de promotion en 2016. Il met en scène en juillet 2017 dans le cadre de la 71e édition du Festival d'Avignon La Princesse Maleine de Maurice Maeterlinck.

Après des études de philosophie et de lettres classiques, elle se tourne vers le métier de la lumière notamment grâce à la rencontre d’Henri Alekan qu’elle assiste sur Question de géographie de John Berger. À partir de 1985 elle se consacre entièrement à la création lumière.
Au fil des années, elle crée des lumières pour Marie Vayssière, François Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Michel Cerda, Éric Vigner, Arthur Nauzyciel, Catherine Diverrès, Marie-Louise Bischofberger, Jean-Claude Gallotta, Jacques Vincey, Frédéric Fisbach, Niels Arestrup, Éléonore Weber, Alain Ollivier, Laurent Gutmann, Daniel Larrieu, Alain Béhar, Jérôme Deschamps, Salia Sanou ...
En 2001 débute la collaboration artistique avec Daniel Jeanneteau : Iphigénie de Racine, La Sonate des spectres de Strindberg en 2003, Anéantis de Sarah Kane en 2005, Adam et Eve de Boulgakov en 2007.
En 2008, ils signent ensemble la mise en scène de L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche avec le Groupe 37 de l’École du TNS, puis Feux d’August Stramm, au festival d’Avignon, en 2009 de Ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene au Théâtre national de la Colline, et en 2013 de Trafic de Yohann Thommerel au Théâtre National de la Colline.
En 2010 elle adapte et met en scène Les Vagues de Virginia Woolf d’abord au Studio-Théâtre de Vitry puis en 2011 au Théâtre National de la Colline où elle est artiste associée.
En 2013 elle crée les lumières de la pièce d’Ibsen Les Revenants mise en scène par Thomas Ostermeier au Théâtre Vidy-Lausanne. Elle retrouve Thomas Ostermeier en 2015 à Berlin pour la création de Bella Figura de Yasmina Reza et en 2016 pour la création de La Mouette, toujours à Vidy.
En 2015, elle crée les lumières d’Innocence de Déa Loher à la Comédie Française sous la direction de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, ainsi que les lumières d’Andreas, d'après Strindberg, mise en scène de Jonathan Chatel pour le Festival d’Avignon, et les lumières de Trilogie du Revoir de Botho Strauss dans la mise en scène de Benjamin Porée également pour le Festival d’Avignon.
En 2017, elle crée la lumière de La Règle du jeu, mise en scène de Christiane Jatahy d’après le scénario de Jean Renoir, à la Comédie Française.
En 2017 également, elle adapte et met en scène La Pomme dans le noir, d'après Le Bâtisseur de ruines de Clarice Lispector à la MC 93 de Bobigny et au TNS.
En 2018, elle éclaire La Nuit des Rois dans la mise en scène de Thomas Ostermeier à la Comédie Française.
Intervenante à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs en section scénographie de 1998 à 2007 et à l'ENSATT de 2004 à 2016.
Professeure associée à l'Université Paris 10 - Nanterre depuis 2016. De 2008 à 2012, elle a dirigé le Comité de lecture du Studio-Théâtre de Vitry.