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Elle sors diplômée des Arts décoratifs de Paris en 2005, puis se prend au jeu du décor de cinéma pendant une dizaine d’années, comme assistante, ensemblière et régisseuse d’extérieur. Mais l’appel de l’atelier est si fort qu’elle se forme à la brasure et à la mécanique (mécanismes et articulation de petites machines pour le spectacle, CFPTS).
Elle rencontre alors la compagnie 14:20 et participe activement au mouvement de la magie nouvelle en créant des scénographies et des installations qui jouent avec le mouvement et les frontières de la perception (Étienne Saglio,(Le silence du monde), Émilie Anna-Maillet (Kant), Louise Lévêque (Plus loin, Russie mon amour), Clément Debailleul et Raphaël Navarro (Wade in the water, Troubled so hard, Throw me anywhere, I couldn’t hear nobody, La veilleuse).
Pour des musées ou des monuments historiques, elle conçoit des installations plastiques qui questionnent un sujet de manière sensible : à la Cité des Sciences pour les expositions Vinci, projets, dessins, machines, puis Feux et dernièrement Fragile ! Avec Jean-Pierre Larroche, Zoé Chantre et Marc Sollogoub, ils imaginent et fabriquent avec tout un village de Corrèze une vingtaine de « Curieux monuments »; dans les souterrains de l’Abbaye du Mont Saint-Michel elle expose une série de chimères mécaniques.
Elle croise la route des Ateliers du spectacle et du Groupe n+1, avec qui le théâtre se « fabrique » à plusieurs, comme un jeu. Elle perd agréablement les pédales en redressant le guidon et participe à la création, avec la complicité d’Anne Ayçoberry, Léo Larroche, Balthazar Daninos et Mickaël Chouquet de L’école du risque, puis s’embarque à bord de La centrale énergétique, les impromptus Feu et Supraconducteur ! et le spectacle Le feu de l’action.

Laura Fedida a découvert le Théâtre du Fil en 2007. Au sein de cette « compagnie-école inclusive », elle apprend l'interprétation, le travail d'équipe, la mise en scène, la scénographie et s'initie à la marionnette. En 2013, elle intègre la formation annuelle du Théâtre aux Mains Nues. En 2014, elle entre à l'École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières, où elle crée Cramés, solo dans la cendre. Psaumes pour Abdel est le premier long spectacle de Laura, il est crée à l'édition 2019 du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes duquel elle est artiste associée. En 2019, Laura Fedida est également assistante à la mise en scène de Bérangère Vantusso dans Alors Carcasse.
En 2019 toujours, elle anime des actions en liens auprès de différents publics et se forme au stop-motion, en plus de monter la compagnie Fedida.
En 2020 elle est interprète sur deux créations, Longueurs d'Ondes, histoire d'une radio libre de Bérangère Vantusso et Une Métamorphose de Florence Lavaud. En 2021 elle se forme au montage vidéo et intervient en maison d'arrêt, lycée agricole, et commence à monter le projet La Nuit tombe doucement - Parcours Antigone ou elle explore les métamorphoses de l'argile.

Elle co-dirige la Nids Dhom Compagnie avec Alice Mercier. Formée à l'Ecole Jacques Lecoq, elle est titulaire d'un master 2 d'Etudes Théâtrales à Paris 3, d'une licence de Psychologie et d'un Capes de Lettres Modernes. Elle donne des cours dans la Licence Arts de Brest, et au sein de l'Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle. (INSEAC, Guingamp)

Elle a joué dans les spectacles de la compagnie Dérézo, dirigée par Charlie Windelschmidt, entre 2004 et 2016: Lubia, Paper Men, le Kabaré Flottant, Un trou dans la ville, Microfictions, Virthéâ, Avant la Tempête, le Kabaré Solex...Mais aussi dans les pièces du Théâtre du Grain, Appetitus et Réservoir Jungles, qu'elle a co-écrites ou écrites. Formes variées qui lui permettent d'expérimenter l'espace public aussi bien que les scènes nationales.
En 2011 elle obtient la bourse Beaumarchais pour l‘écriture des Habitants, créé à la Filature de Mulhouse (par Charlie Mindelschmidt et Valéry Warnotte).

Dans la Nids Dhom compagnie, elle joue Filles/Femmes, itinéraires non conformes, et Deux pommes et un Melon, elle écrit et met en scène Je/Revers elle écrit et co-met en scène Les dents de la sagesse et Le Jeu de l’Ourse, actuellement en tournée.

L'auto-dérision, l'ironie et le caustique sont ses penchants d'écriture.

Les deux spectacles d'objets, Le jeu de l'Ourse (forme courte) et Les Dents de la sagesse (forme longue) portent une forte ambition en termes d’écriture : écriture « à contraintes », puisqu’ écriture pour et avec l’objet, approfondissement des thèmes récurrents de la compagnie (identité, intimité), recherche d’un rapport singulier de l’interprète au public, et écriture inspirée d’un matériau texte « classique » (Les métamorphoses d’Ovide).

Artiste plasticienne, elle cherche à travers des matériaux qui se tiennent à proximité d’elle et des formes croisées entre paysages internes et paysages externes. Elle écrit, chante et fait des performances. Elle dessine, fait des installations et des scénographies. Après une formation croisée entre Beaux-Arts à la villa Arson, médecine et réflexions menées autour de la psychiatrie institutionnelle, elle décide en 2018 de se consacrer à sa pratique artistique. Elle écrit, cherche et performe en collaboration avec Une Bonne Masse Solaire notamment aux cotés de Yusha Ly et Ambre Lacroix pour le travail glissades, horizons et carapaces (2019) et lors du projet les camille (2021). Elle fait partie du noyau du collectif Fléchir le vide. Dans ce collectif, elle fabrique, manipule des matières et participe à la construction de l’univers jeune public des Multigrouillæs (2019-2022) . Elle déploit également un travail de recherche plastique et théorique, écrit des textes et pousse sa voix pour la performance live Stéréo Vulcani avec Juliette Damien et Jehanne Cretin-Maitenaz depuis janvier 2020.

Emma Merabet est doctorante en arts de la scène et chargée de cours à l'Université Lyon 2. Depuis 2015, elle consacre ses recherches aux esthétiques contemporaines qui, à la croisée des écritures théâtrales, visuelles et chorégraphiques, tentent de réactiver un lien concret et poétique à la matière. Elle poursuit aujourd'hui ses réflexions dans un doctorat intitulé : « Le devenir-installation du théâtre : penser ce qui anime la scène post-anthropocentrique ». Elle y interroge la possibilité d'un théâtre désanthropocentré mettant en scène des présences non-humaines (objets, matières, machines, éléments naturels...) aux côtés ou à la place d'acteurs humains, et fait dialoguer le théâtre avec les questions environnementales et les sciences humaines et sociales. Proche du projet du TJP CDN Strasbourg – Grand-Est, elle est membre du comité de rédaction de la revue Corps-Objet-Image.

Jurate Trimakaite intègre en 2006 la formation de comédienne à l’académie de Vilnius, dont elle est diplômée en 2010. Dès sa sortie, elle intègre la troupe permanente du Théâtre de marionnettes de Vilnius. Elle y a été mise en scène par Arnaudas Jalianiauskas, Algirdas Mikutis et Mazuras.

Elle intègre l'École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières (ESNAM) en 2011, dont elle sort diplômée en 2014. Elle y met en scène son premier spectacle, Les Animaux Inéluctables, qui sera présenté dans de nombreux lieux et festivals en Europe.
En tant qu’interprète, elle collabore avec Eun Young Kim Pernelle , Les Enfants Sauvages ou Mateja Bizjak Petit, Vera Rozanova, ou encore Sylvie Baillon pour la création de Bastien Und Bastienne à l’Opéra de Lille.

En 2016, elle entame un compagnonnage au Tas de Sable - Ches Panses Vertes, dont elle devient artiste associée en 2018. Elle y crée La Mort, Je n’y Crois Pas (2016), et Pièges (2019).

En 2020, elle obtient le prix du Meilleur Spectacle Jeunesse de l’année aux Auksniniai Scenos Kryziai (l’équivalent lituanien des Molières) pour son spectacle Antis, Mirtis ir Tulpe. Partageant son travail entre la France et la Lituanie, elle a mis en scène six spectacles Les Animaux Inéluctables (France, 2014), Kas Tu? (Lituanie, 2015), La Mort, Je n’y Crois Pas (France, 2016), Kryptis (Lituanie, 2017), Pièges (France/Lituanie, 2019), Antis, Mirtis ir Tulpe (Lituanie, 2019).

Depuis 25 ans, Benoit Pinero parcourt les champs de l'art et de la culture, à l'articulation des besoins et envies des artistes, des chercheurs et des populations.
Depuis son passage par Speap, école fondée par Bruno Latour à Sciences Po, il allie les arts et les sciences, la connaissance et le sensible, pour renouveler les approches et les pratiques, en prise avec les grands enjeux sociaux et politiques contemporains.

Bérangère Vantusso a suivi une formation de comédienne au Centre Dramatique National de Nancy. En 1998, elle aborde la marionnette, alors qu’elle étudie à l’Université de Paris 3. Rapidement, elle fonde la compagnie trois-6ix-trente et relie comédiens, marionnettes, images et compositions sonores pour développer un langage scénique singulier, au service des écritures contemporaines. De 2006 à 2016, la compagnie déploie un cycle de création sur l’hyperréalisme puis se tourne vers des formes scéniques plus abstraites toujours étroitement liées à l’écriture, au son et aux arts plastiques, collaborant notamment avec Paul Cox. Son dernier spectacle, Bouger les lignes - histoires de cartes, a été créé au Festival d’Avignon en juillet 21. Elle dirige le Studio-Théâtre de Vitry depuis janvier 2017.