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Franck Apertet est chorégraphe, directeur artistique des gens d’Uterpan. Il a fondé les gens d’Uterpan en 1994 avec Annie Vigier.
Le travail des gens d’Uterpan questionne les normes et les conventions qui régissent l’exposition et le spectacle vivant. En s’appuyant sur les mécanismes d’ajustement de l’individu, du corps et de la création à ces contextes, les gens d’Uterpan constituent une œuvre critique à partir d’une pratique initiale de chorégraphes.
Publications : Uchronia, Sternberg Press (2017), UTERPAN, Flash Art (2022)

Olivier Boréel est né en en 1975 à Saint Denis.
Il est metteur en scène, comédien et performer. Il est membre du Collectif Impatience. En parallèle de son travail d’interprète (il a joué, entre autres, sous la direction de Cecilia Bertoni, Christelle Harbonn, Guillaume Gatteau, Pierre Sarzacq, Perrine Mornay, Patrick Pelloquet, Cie Arcalande...), il a développé une recherche autour de la performance. Son travail de mise en scène explore des questions liées au documentaire (La route court sans arrêt afin de faire se reposer les trottoirs 2008), à l’essai (Dire Double 2007), au divertissement (Tricheurs 2012 et Tri-potes 2005) et à la place de l’écriture (Tous voulaient en être 2013).
Dernièrement il a créé avec Perrine Mornay, l'installation Un couteau dans le dos du théâtre pour le théâtre de Vanves et ils créeront en 2022 Conférence de la TTension. Il est également assistant à la mise en scène pour l’Encyclopédie de la Parole sur le spectacle Blablabla. En 2021, il sera interprète pour le Projet 89 mis en scène par Fanny Gayard et créera Pour un bilan raisonné de la direction d’Olivier Py au festival d’Avignon.

Comédienne de formation, Nil Dinç a co-fondé en 2006 GONGLE et mis en place l’ensemble des projets du groupe. En 2013, elle organise des rencontres européennes Art-Sport et Art-Politique et suit le master d’expérimentation en arts & politiques de Sciences-Po Paris, sous la direction pédagogique de Bruno Latour. La formation lui permet d’approfondir sa démarche de création contextualisée et documentaire impliquant entre autres sportif·ive·s, chercheur·euse·s, artistes et urbanistes, sur des questions de micropolitique et d’appropriation de l’espace public. Sa démarche prend corps à travers des créations théâtrales et radiophoniques, de jeux, d’écriture de chansons, de débats et autres performances. L’ensemble de ses expériences nourrit des créations théâtrales, écrites sur la base de l’oralité : GONLEG Footbol Turquie-France (Institut Français d’Istanbul, Théâtre Berthelot), GONLEG Footbol Allemagne-France (Kunstraum Kreuzberg Bethanien, CENTQUATRE-PARIS), Le champ des tribuns (Nouveau Théâtre de Montreuil, Carreau du temple), La Cosmologie du cochonnet (festival onze’bouge, Chalon dans la rue), Urbex en multiplex (TJP,centre dramatique national de Strasbourg). Depuis 2018, elle est artiste associée à la coopérative culturelle CUESTA.

Je bricole avec tout ça et en compagnie d’amis une très belle aventure de théâtre « le groupe MERCI ». Cette aventure du groupe MERCI qui a démarré en 1996 est la belle aventure de ma vie d’artiste dont je présentais les prémisses dès l’âge de 5 ans en dessinant des mouches dans les assiettes et en constatant la vive réaction de mes premiers publics.55 ans plus tard je constate stupéfait n’être jamais sorti du bac à sable originel et jouir chaque jour du bonheur de jouer encore et encore avec tant d’ami.e.s

Cy Lecerf Maulpoix est journaliste indépendant, auteur et traducteur. Engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, il propose également des cours de yoga solidaire au sein du collectif We are Yogis dont il est le fondateur. Il poursuit actuellement ses recherches sur les liens entre le socialisme anglais, l’écologie et les premières théorisations de l’homosexualité. Son premier essai, Écologies déviantes, est paru en 2021 aux éditions Cambourakis.

Lorette Moreau est une artiste porteuse de projet multi-casquettes, membre de L’amicale et de la Wander structure. Elle est metteuse en scène (Cataclop enzovoorts, ({:}), On va bâtir une île et élever des palmiers & Solastalgia), renvoyeuse de balles sur des créations portées par d’autres artistes (A. Defoort et J. Fournet), elle enseigne à ARTS2 et facilite régulièrement des ateliers. Parmi ses thèmes de prédilection, on trouve l’écologie, le genre et les pratiques de spectateurices. Elle est par ailleurs intarissable sur le MÉTA, la MÉTHODO et les MODALITÉS.

Perrine Mornay est née en 1980, en France.
Elle vit et travaille à Paris. Elle est formée à l’Ecole des Beaux- Arts de Paris.
Depuis elle mène un trajet allant de la photographie vers le spectacle vivant, créant des performances, des pièces chorégraphiques ou des installations. Elle investit l’espace public, la nature et fait appel à des images de la vie quotidienne. Ses recherches partent toujours de documents qu’ils soient virtuels, textuels, humains, visuels, de leurs apparitions et de leurs disparitions. Son travail se pense comme une interface avec le spectateur, il se moque du divertissement -
L’élaboration de partitions textuelles ou chorégraphiques servent à régir des mécanismes scénographiques.
Ces pièces sont des scénarios écrits pour le public dont la dramaturgie repose sur les perceptions du quotidien de celui-ci et les stratégies servant à élaborer un spectacle.
Le spectateur est confronté à une forme d’humour qui se joue des codes d’une représentation et questionne notre rapport intime à celle-ci dans la vie réelle.
Ses premières pièces (Bascule /2005, De l’autre côté du flot /2006) déambulent volontairement dans des lieux à l’architecture forte (Le Lieu Unique /Nantes, Mains d’Oeuvres/Saint-Ouen, La Générale/Paris). Pour le théâtre, elle développe une écriture où la représentation rencontre l’installation et la performance. Ces pièces s’appuient sur des œuvres littéraires dont elle fait l’adaptation (le Journal de W. Gombrowicz, Couples;passants de Botho Strauss, Brefs Entretiens avec des hommes hideux de Foster Wallace). Dans Western / 2012, elle revient à l’idée de la photographie et écrit une partition visuelle interprétée par 3 acteurs qui évolue dans la pénombre. Parallèlement, elle crée des performances en extérieur avec About Frames 2012 / Dello Scompiglio-Italie et Il ne se passe rien 2015 / avec le Théâtre de Vanves. Le Grand Jeu 2019 / co-écrit avec Sébastien Rouiller pour les festivals Écoute/Voir et Artdanthé, est une installation immersive et participative. Lumen Texte 2019/ performance et processus de recherche élaborés avec Olivier Boréel explore l’absence d’interprète. De sa rencontre avec Mélanie, entraîneuse amateur de Twirling Bâton, elle crée Bâton et Mélanie&Perrine - Out Play 2020/ avec la Filature de Mulhouse.
Elle crée le Collectif Impatience en 2009, à Paris avec Olivier Boréel et Christophe Givois.