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Alban Lefranc

Alban Lefranc a réinventé les vies de Fassbinder (Fassbinder, la mort en fanfare ; Rivages, 2012 ; Rivages poche, 2019), Mohamed Ali (Le Ring invisible ; Verticales, 2013), Nico (Vous n’étiez pas là ; Verticales, 2009), Maurice Pialat (L’amour la gueule ouverte ; Helium/Actes Sud, 2015). Son dernier roman, L’Homme qui brûle, est paru en août 2019 chez Rivages. Il écrit aussi pour la radio et le théâtre (Table Rase ; Steve Jobs, mise en scène par Robert Cantarella, avec Nicolas Maury,
création en 2020 ; les deux pièces publiées aux éditions Quartett). Il a fondé en 2000 la revue littéraire plurilingue La mer gelée, éditée par Vanloo depuis 2020. Il est aussi traducteur de l’allemand (notamment de Peter Weiss et de Fassbinder).

Elsa Biston

Elsa Biston est compositrice et musicienne. Dans son travail de composition, elle réfléchit aux modes de relation et de transmission entre compositeur·rice et interprète, tout en se concentrant sur la perception fine des phénomènes sonores. Par ailleurs musicienne-metteuse en ondes (directrice artistique) pour les enregistrements de musique classique et contemporaine réalisés pour Radio France, les questions autour du support, du média et de la matière sonore sont au coeur de sa démarche.
Depuis 2016, elle façonne son dispositif d’"objets vibrants", objets et instruments divers sur lesquels sont fixés des transducteurs pilotés par un programme
informatique qu’elle joue dans diverses formations : le trio La Vague (collectif Mirr) avec Benjamin Sanz et Julien Pontvianne, en solo avec le quatuor de clarinettes Watt, ou lors du Festival d’Automne 2019 pour la création d’Antonin Tri-Hoang, disparitions, à l’Église Saint-Eustache.
Son spectacle Prendre corps, performance/installation pour 26 objets vibrants et 2 clarinettistes, a été créé au Théâtre de Vanves le 12 novembre 2021.
Elle a écrit pour l'ensemble l'Instant Donné, (J'irais comme un torrent furieux, alla breve pour France musique), pour le Spat'sonore (ensemble d'instruments augmentés et spatialisés de Nicolas Chedmail). Ses pièces électroacoustiques - Il n’y a pas d’autre côté, Muance et Brume - ont été diffusées par le festival Présences (Radio France), Futura, Elektra Music, Scrime, etc.
Elle construit de nouveaux projets avec le trio de percussions Line upon Line (Texas), Hanatsu Miroir (Strasbourg), Zafraan (Berlin) et le Spat’sonore (Paris). Avec le collectif Trafic, elle initie des projets avec des habitant·e·s des quartiers du haut- Montreuil, où elle développe avec le compositeur Alvaro Martinez une musique qui se construit autour de la transmission et de l’échange des ressources culturelles de chacun·e.

Andrea Baglione

Née en 1990 en Franche-Comté, Andrea Baglione vit à Paris. En 2015, elle est diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, en scénographie et arts visuels. Elle pense sa pratique comme un champ d’expérimentation et de transformation du visible et conçoit des architectures, des espaces, des objets photographiques qui provoquent nos rapports aux images, au langage et à la représentation. Son travail évolue entre l’espace du théâtre et le temps de la performance avec comme leitmotiv « désapprendre à voir ». Sensible au spectre, elle pense sa pratique comme un champs d’expérimentations et de transformation du visible. Elle cherche à concevoir des architectures pour l’écoute et pour le regard qui soient des outils pour provoquer le réel. Cela peut prendre la forme d’une installation, d’une performance, d’une photographie ou d’un film.
Elle travaille en tant que scénographe pour Arnaud Pirault, Audrey Liebot, L’ensemble Axis-Modula, la compagnie Quai n°7, la compagnie Laïka, Madeleine Fournier, Les Divins Animaux. Elle est associée au travail d’autres compagnies en tant qu’assistante à la scénographie (Cie Diphtong — Hubert Colas, Cie SVPLMC, Julien Gosselin). Elle performe et collabore avec Nils Alix Tabeling, le compositeur Étienne Haan et s’associe avec Alexandra Grandjacques pour concevoir des scénographies d’expositions expérimentales au sein de leur atelier Scénotype.
En 2021, elle fonde la structure associative CINEMA ZERO, administrée par Margot Guillerm. Elle conçoit ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, une installation cinématographique avec la chorégraphe Madeleine fournier (Festival Parallèle, Next Festival, Atelier de Paris, Centre Wallonie Bruxelles). Elle réalise actuellement Temps Libre, un docu-fiction autour de l’enfance, dans le cadre d’une création en cours aux Ateliers Médicis et prépare Le sucre et le sel, un long métrage autour du rêve et de l’oubli chez les femmes Haya et Taturu en Tanzanie, aux côtés de l’anthropologue Inès Pasqueron de Fommervault.

Olivier Normand

Après des études de lettres modernes à l’ENS Lyon, Olivier Normand se forme à la danse contemporaine dans le cadre du programme ex.e.r.ce (direction Mathilde Monnier et Xavier Le Roy) au Centre chorégraphique national de Montpellier, et du programme Transforme à l’abbaye de Royaumont (direction Myriam Gourfink). Il se forme également au jeu théâtral et au chant lyrique dans le cadre des conservatoires régionaux de Montpellier. Depuis 2007, il est interprète pour Mathilde Monnier, Alain Buffard, Fanny de Chaillé, Béatrice Massin, Joris Lacoste, Bruno Geslin, Émilie Rousset, Maya Boquet, Nina Santes, Eszter Salamon, etc. En prolongement de ses activités scéniques, il développe une réflexion sur l’interprète dans le cadre de « Sous le regard », un travail de recherche et d’écriture actuellement en cours. Il signe également des pièces, à la croisée de ses différentes pratiques : ICI, puis L’Artificier et Récital. Il chante dans le duo La Terre
Ferme
ainsi que dans divers formats performatifs sous les traits de Vaslav de Folleterre, son alter-ego cabarettique.