Aurélie Reinhorn passe son enfance dans différentes régions du monde puis, à 18 ans, se forme au théâtre à Paris. D’abord au Conservatoire du Vème, puis à l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, de 2011 à 2014. Elle y travaille notamment sous la direction de Benoît Lambert, Alain Françon, Arnaud Meunier, et Michel Raskine. Elle co-réalise en 2013 avec Magali Chanay un premier court métrage Creuse, auto-produit. De 2014 à 2016, elle est actrice permanente au Théâtre Dijon Bourgogne dirigé par Benoît Lambert. Elle travaille ensuite avec Alain Françon dans Le temps et la chambre de Botho Strauss créé au Théâtre national de Strasbourg, puis avec Marion Aubert et Marion Guerrero dans Tumultes. En 2019, elle est dirigée par Katja Hunsinger dans la création Eclipse au CDN de Lorient. Son deuxième court-métrage Raout Pacha réalisé en 2018, remporte le prix du rire Fernand Raynaud et le prix Canal + au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand

2020. Son second court-métrage, Son Altesse Protocole a reçu le prix de la Presse lors de l’édition 2022 de ce même festival. Elle travaille actuellement à l’écriture de son premier long-métrage, Harpon Sourd-muet.

Formé tout d’abord à l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille, puis en danse contemporaine au Conservatoire Supérieur de Lyon, il suit en 2001 la formation Ex.e.r.ce du Centre Chorégraphique National de Montpellier. S’ensuivent diverses collaborations avec les chorégraphes Patricia Kuypers, Mathilde Monnier, Loïc Touzé, Herman Diephuis, Yves-Noël Genod, Ayelen Parolin, Maud Le Pladec, Boris Charmatz, Alain Michard, Vincent Thomasset, Ivana Muller et Tatiana Julien.
Assistant-chorégraphe pour le film Notre Dame de Valérie Donzelli et pour la pièce de danse 27 perspectives de Maud Le Pladec, il chorégraphie également pour le théâtre (Béatrice Venet, Jeanne Lepers) et le cinéma (Sarah Lasry). En tant qu’acteur/danseur, il participe aux films Les Voix volées de Sarah Lasry et Clandestine d’Alain Michard. Il est aussi réalisateur de deux court-métrages: l’un intitulé Entre-temps qui, par un procédé de reconstitution de films d’enfance, traite de la mémoire du corps et de l’apprentissage (en libre-accès sur internet); l’autre nommé Sommeil, qui aborde le thème du rêve à partir d’une chorégraphie de personnes endormies.

Charles Chauvet est scénographe et metteur en scène. Formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg (Groupe 41, 2014) en scénographie-costumes, il a l’occasion de travailler avec Jean Jourdheuil, Catherine Marnas ou encore Eric Vigner. Il a créé notamment les scénographie de Splendid’s de Jean Genet (Vincent Thépaut), les costumes et la scénographie de Intranquillité (2017 au TCI) de Marcus Borja et de Maison de poupée de Lorraine de Sagazan.
Il travaille régulièrement pour Élise Chatauret (Ce qui demeure, Saint-Félix, Pères, A la vie). Thomas Pondevie (Supernova,2019), Frédéric Fisbach, (Convulsions, Bérénice Paysage, Vivre! ). En 2021 il crée la scénographie et les costumes de Penthésilé.e.s (Amazonomachie) de Laëtitia Guédon (Festival d’Avignon) et travaille également pour la seconde fois avec Clément Bondu pour sa nouvelle création Les étrangers.
Parallèlement à sa pratique de scénographe, il a écrit et mis en scène deux pièces : La nuit animale (Festival Impatience 2018 et tournée) et Chorea Lasciva (Les plateaux sauvages, 2021). Charles est titulaire d’un master «Pratiques de la scène » de l’université Paris 8.

Formée par Cécile Kretschmar et travaillant à ses côtés pendant de nombreuses années dans son atelier sur les créations de Luc Bondy, Richard Brunel, Alfredo Arias, Didier Bezace, Jacques Vincey, Jean-François Sivadier, Marc Lainé entre autres, Noï Karunayadhaj découvre le monde d’une créatrice à l’imaginaire fantastique. Durant ces années, elle gagne en maîtrise du savoir-faire ancien de la fabrication de perruques. Au fil des années, sur des projets originaux elle se spécialise
dans la fabrication de masques et transformations. Elle crée seule sur des spectacles de Marc Paquien, Gilberte Tsaï, Lisa Wurmser.
Elle participe aux créations du Théâtre du Châtelet comme Singing in the rain et 42nd Street et collabore sur les créations et tournées de Bob Wilson, Robert Carsen. C’est sur Le malade imaginaire de Michel Didym que Noï Karunayadhaj rencontre Jeanne Lepers pour une belle aventure.

Après une formation à l’école Louis Lumière, il devient chef opérateur du son, monteur et mixeur sur de nombreux films documentaires.
À la fois musicien, compositeur, réalisateur, arrangeur et sound designer, il compose entre autres la musique des long métrage «Le sourire» de Claude Miller, «Mektoub» de Nabil Ayouch, «Sur un air d’autoroute» de Thierry Boscheron...
Collaborateur de la première heure de Matthieu Chédid dont il co-réalise les quatre premiers albums. Il réalise également plusieurs installations sonores : «L’éclaireur» à la ferme du buisson ou «MMM» exposition avec Martin Paar aux rencontres d’Arles puis à la philharmonie de Paris. Il travaille aussi aux créations sonores de spectacle vivant en composition et performance, sur le plateau ou en régie.(Véronique Bellegarde, Kitsou Dubois, La compagnie TGV, Raphaëlle Delaunay, Yalda Younés et Gaspard Delanoe, Toméo Verges,Vincent Thomasset, Herman Dephuis, Blandine Savetier ...)